Les rillettes, on en rille…
Le terme de « rillettes » vient du mot rille, forme dialectale de l’ancien français reille, qui désignait une latte, une planche ou une règle. On le trouve dès 1480, dans un document qui parle de « rilles et oreilles de porceaux« . Il s’applique donc bien à un morceau de porc, peut-être de forme allongée ou coupé en lanières. Le Tourangeau Rabelais, en 1546, dans son Tiers Livre, et le Poitevin Guillaume Bouchet, dans les Serées, l’emploient pour désigner des morceaux de porc cuits que l’on offrait à ses voisins comme une friandise.
Au début du XXe siècle, la notoriété des rillettes de Tours va décliner, au profit des rillettes du Mans, dont la renommée est déjà signalée dans un traité de charcuterie de 1869 qui écrit « qu’elles jouissent depuis longtemps (…) d’une certaine réputation « . La création du chemin de fer en a accéléré le développement, en particulier, en région parisienne.
« le Poitevin Guillaume Bouchet, dans les Serées, l’emploient pour désigner des morceaux de porc cuits que l’on offrait à ses voisins comme une friandise. »
Et bien les temps ont bien changé, à la place d’une boite de chocolats (voir le PN) un p’tit morceau de porc dans le soulier pour Noël !
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